Orange France, qui compte pour environ la moitié des résultats du groupe, a vu son chiffre d’affaires baisser de 4,2 % au deuxième trimestre pour s’établir à 4,8 milliards d’euros, essentiellement en raison de la concurrence acharnée qui ramène sans relâche vers le bas le prix des abonnements mobiles.

Les baisses de tarif consenties ont fait baisser le CA des services mobiles de 8,7 % – en dépit des 146 000 nouvelles souscriptions aux services de l’opérateur, qui totalise au 30 juin 21,25 millions d’abonnés.

En Espagne, autre point pilier européen d’Orange, le tableau n’est guère plus brillant. Le CA a baissé de 4,7 % pour s’établir à 943 millions d’euros, à comparer avec la hausse de 3,2 % réalisée le trimestre précédent. Orange attribue l”essentiel de ce revers au ralentissement des ventes d’équipements mobiles, après la période faste lors des trimestres précédents causée par la croissance rapides des plans d’achat à crédit lancés au second trimestre 2013.

Enfin, en Pologne, le CA (avant prise en compte de mesures régulatoires) a baissé de 2,2 %, pour un montant de 740 millions d’euros.

Au final, le CA total du groupe pour le second trimestre calendaire est en repli de 3,4 % par rapport à la période précédente, à 9,78 milliards d’euros. Le CA du premier semestre baisse lui de 3,6 %, pour atteindre 19,6 milliards d’euros.

L’EBITDA du premier semestre 2014 s’élèvent à 6,14 milliards d’euros, soit une marge de 31,3 % qu’Orange espère stable pour l’année.

Le segment entreprise a vu son CA semestriel baisser de 2,7 % (à 3,14 milliards d’euros), une baisse moins importante que pour l’année 2013 (- 5,3%), principalement grâce à un meilleur chiffre réalisé sur le secteur informatique et intégration de services.

Le Capex des 6 premiers mois de 2014, à 2,5 milliards, est en hausse de 3,1 % par rapport à la même période en 2013 grâce aux investissements accrus dans la 4 G et aux réseaux d’accès en fibre.