L’équipementier finlandais Nokia veut rassurer sur les risques relatifs à des sanctions pénales après avoir révélé qu’une enquête interne a été ouverte sur de possibles irrégularités commises au sein de la société Alcatel-Lucent, rachetée en 2016.

Dans un communiqué, Nokia explique que l’enquête ne devrait pas avoir « un impact matériel » sur le groupe, ajoutant n’avoir pas constaté d’éléments qui justifieraient des poursuites.

Si le groupe devait faire face à des amendes, Nokia estime qu’elles seraient « limitées et immatérielles ».

Les problèmes sont apparus après que le groupe finlandais ait indiqué dans son rapport annuel, remis la semaine dernière à la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine, qu’il avait été informé de problèmes de conformité relatifs à certaines transactions réalisées au sein d’Alcatel-Lucent.

Suite à ces révélations, l’action Nokia a perdu 7 % à la bourse de New York, selon le Wall Street Journal.

En 2016, Nokia a acheté son concurrent français Alcatel-Lucent pour 17 milliards d’euros.

Enquête
Nokia a expliqué à la SEC avoir informé les régulateurs du problème et ouvert une enquête interne.

Dans son communiqué, Nokia ne donne pas d’autres détails, se bornant à indiquer que ses services « passaient en revue certaines transactions opérées par l’ex-société Alcatel-Lucent », afin de s’assurer d’une mise en conformité.