Mark Zuckerberg, pdg de Meta Platforms, annonce la suppression de 10 000 emplois, un plan destiné à améliorer les performances financières de l’entreprise dans un environnement économique difficile. Meta avait déjà signifié en novembre dernier son intention de licencier 11 000 salariés, ce qui porte le total à 21 000.

Dans un communiqué, Mark Zuckerberg affirme que la hausse des taux d’intérêt, l’instabilité géopolitique et le poids croissant de la régulation freinent la croissance de Meta Platforms et augmentent les coûts.

« Je pense que nous devons nous préparer à la possibilité que cette nouvelle réalité économique se perpétue pendant bien des années », estime le fondateur de Facebook, qui demande aux employés rescapés de redoubler d’efficacité pour assurer la croissance.

Meta Platforms a également abandonné un plan visant à combler 5 000 postes vacants.

Mark Zuckerberg précise que Meta informera ses équipes techniques des suppressions de postes envisagées « à la fin avril », les équipes commerciales étant fixées sur leur sort en mai. Le pdg explique que les cadres supérieurs vont présenter des plans de restructuration « focalisés sur la simplification des organisations, l’annulation de projets à basse priorité et la réduction de nos besoins d’embauche ».

De fait, Meta Platforms envisage de réduire encore l’envergure de ses équipes de recrutement.

Dans un compte rendu adressé à la Securities and Exchange Commission américaine, Meta Platforms prédit que ses dépenses vont se situer entre 86 et 92 milliards de dollars en 2023, contre une fourchette précédemment estimée allant de 89 à 95 milliards.

Meta Platforms prévoit 3 à 5 milliards de dollars de coûts de restructuration, somme destinée à couvrir les indemnités et les autres dépenses liées au personnel, mais aussi les frais associés à la consolidation du parc de bâtiments et installations.

Des investisseurs ont exprimé par le passé leur scepticisme face aux incursions répétées de Mark Zuckerberg dans le métavers.

Reality Labs, la branche métavers de Meta, a enregistré 13,7 milliards de dollars de pertes opérationnelles en 2022 pour un chiffre d’affaires de 2,1 milliards.