Selon Reuters, l’ex-candidat républicain à la présidence et sénateur Marco Rubio veut empêcher les sociétés portées sur la liste noire du gouvernement de réclamer en justice les redevances liées à l’exploitation de leurs brevets. Cette intervention fait suite à l’envoi par Huawei d’une note d’un milliard de dollars à l’opérateur Verizon. Le texte défendu par Marco Rubio doit être ajouté aux amendements liés à la législation annuelle établissant les dépenses de défense.

Dans un Tweet, Marco Rubio a accusé Huawei d’utiliser « les tactiques des trolls du brevet pour attaquer des sociétés américaines ». Le sénateur a ajouté que « les États-Unis ne devraient pas permettre à des entreprises appuyées par le gouvernement chinois d’utiliser à mauvais escient notre propre système légal contre nous. »

Le texte établissant les dépenses de défenses prévues pour l’année fiscale 2020 (qui prendra fin en septembre 2020) est encore loin d’avoir été voté, mais Rubio et d’autres politiciens ont déjà utilisé la même tactique contre Huawei en 2018. Un amendement au budget a alors empêché les agences gouvernementales d’acheter des équipements fabriqués par Huawei et ZTE. Les mesures réclamées par Rubio et consorts étaient alors passées dans la loi, avant d’être contestées par Huawei au tribunal.