L’opérateur de satellites Lynk Global a l’intention d’expédier une station de base 5G dans l’espace avant la fin de l’année, un lancement présenté comme une première mondiale.

Lynk Global explique que ce test sur la 5G, financé par un partenaire dont l’identité n’a pas été divulguée, doit être mené en décembre, à l’occasion du lancement du 2e satellite commercial de la firme.

Lynk Global indique avoir déposé un brevet sur la possibilité de connecter des appareils 5G standard dans 55 pays à partir d’une infrastructure spatiale.

L’opérateur assure que l’essai démontrera la capacité d’émettre un signal 5G depuis l’espace vers un terminal classique.

Lynk Global a déjà reçu en septembre des États-Unis une licence permettant la mise en place d’un service de téléphonie par satellite, qui devrait lui permettre d’opérer mondialement.

Dan Dooley, directeur du service client, affirme que sa société a « des années d’avance sur tout le monde » dans sa capacité à offrir aux opérateurs une « couverture à 100 % de leur territoire géographique ».

Lynk Global teste ses services existants dans 12 pays sur 5 continents, ajoute Dan Dooley. La société a déjà précisé avoir signé 15 contrats avec des opérateurs mobiles couvrant 36 pays.

Bien qu’il souligne volontiers son avance, Lynk Global n’est pas seul à vouloir assurer une connexion depuis l’espace avec des terminaux standards.

AST SpaceMobile escompte bien opérer dans l’espace avec l’appui de Vodafone Group. La société a signé un accord avec Nokia cette année couvrant des équipements 4G et 5G.

Quantité d’autres sociétés proposent à plus ou moins long terme aux opérateurs de télécoms une connectivité satellite et plusieurs fabricants de terminaux offrent déjà des exemples de services basés sur leurs derniers smartphones.