La GSMA, association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile, and l’ETNO (European Telecommunications Network Operators), association des opérateurs de réseaux européens, demande aux États membres de l’Union Européenne (UE) de rejeter une proposition qui doit renforcer les règles relatives sur le traitement des métadonnées. GSMA et ETNO assurent que cette nouvelle approche risque de porter préjudice à l’innovation et au développement de l’économie des données en Europe.

Les deux organisations ont publié un communiqué commun après que l’Allemagne ait proposé un changement des règles assurant la protection de la vie privée destiné à restreindre l’utilisation des métadonnées sous pseudonymes dans les services de communication.

La GSMA et l’ETNO estiment que la proposition reflète « l’idée fausse selon laquelle protection de la vie privée et innovation ne peuvent coexister ».

Les associations considèrent que le projet de texte ne reflète pas le consensus croissant des États membres sur le traitement des métadonnées sous pseudonymes.

La GSMA et l’ETNO encouragent par ailleurs les travaux visant à produire « un cadre qui mène au renforcement de l’économie des données dans l’UE ».

En 2017, la Commission Européenne (CE) a proposé de renforcer sa directive relative au respect de la vie privée, actuellement appliquée aux seuls opérateurs, pour l’étendre aux sociétés proposant des services de messagerie. Les États membres de l’UE ne sont pas encore cependant parvenues à un accord en vue de l’adoption de ces nouvelles règles.