Le gouvernement américain a reçu 260 demandes d’entreprises désireuses de faire des affaires avec Huawei, a indiqué Wilbur Ross, le secrétaire (ministre) au commerce, dans une interview accordée à Bloomberg.

Wilbur Ross a admis que le gouvernement était surpris par le nombre des demandes et prévoyait d’en « satisfaire un bon nombre », avec les licences « accordées très prochainement ».

« Ça fait beaucoup de demandes. C’est franchement plus que je n’aurais cru », a confessé M.Ross.

L’équipementier chinois a été placé en mai sur une liste noire interdisant aux entreprises américaines de lui fournir logiciels et composants. Mais Donald Trump a expliqué plus tard que le pays pourrait assouplir les restrictions en offrant des permis spéciaux pour les biens ne posant pas de problèmes de sécurité nationale.

En août, Reuters avait mentionné que le gouvernement avait reçu 130 demandes de licences. En octobre, l’agence de presse a indiqué, en citant un article du New York Times, que les premières licences seraient accordées « prochainement ».

Huawei a pu continuer à commercer avec des entreprises américaines grâce à l’octroi d’un permis spécial temporaire. Il devait courir sur les 90 jours suivant l’embargo mais il a par la suite prolongé jusqu’au 19 novembre.

Dans son entretien avec Bloomberg, Wilbur Ross a également indiqué qu’un accord commercial entre Chine et États-Unis pourrait être signé dans le courant du mois.