Le gouvernement britannique va autoriser Huawei à participer au déploiement de la 5G, outre-Manche mais en excluant le constructeur chinois d’éléments sensibles au cœur de l’infrastructure.

Le Premier ministre Theresa May a appuyé la décision lors d’une réunion organisée le 23 avril avec les représentants du National Security Council, dont la teneur a fuité dans le Daily Telegraph.

Le Royaume-Uni a subi des pressions américaines importantes ces derniers mois en vue d’interdire à Huawei de fournir des équipements pour les réseaux 5G, cheval de Troie qui selon Washington servirait à espionner pour le compte de Beijing.

Il semble cependant que le gouvernement britannique ne partage pas toutes les inquiétudes américaines et va autoriser le constructeur chinois à fournir des composants de réseau périphériques, comme des antennes. Huawei restera cependant exclu de certains éléments clés au cœur du réseau, suggérant qu’il reste matière à circonspection.

« Ce feu vert signifie que les entreprises et les consommateurs du Royaume-Uni auront accès aux réseaux les plus rapides et les plus fiables grâce à la technologie de pointe de Huawei », s’est cependant félicité le constructeur chinois dans un communiqué citant l’article du Daily Telegraph.

Huawei a ajouté attendre une annonce officielle, mais s’est réjouit que le Royaume-Uni « continue à adopter une approche basée sur les preuves ».