Sundar Pichai, le pdg de Google, a insisté lors d’une audience demandée par des politiciens américains : sa société n’a pas l’intention de lancer un moteur de recherche censuré destiné au marché chinois, mais n’en écarte pas pour autant la possibilité dans le futur.

M.Pichai confirme que Google « s’interroge sur la forme qu’un moteur de recherche pourrait adopter en Chine » et révèle que la société a fait plancher jusqu’à 100 employés sur le projet. Il maintient cependant que le lancement du service n’est pas imminent, ajoutant que Google n’en discute pas avec le gouvernement chinois.

Pourtant, pressé de répondre par un politicien à ce sujet, Sundar Pichai s’est refusé à abandonner totalement le projet, notant qu’il est du devoir de Google « d’explorer (toutes) les possibilités et de donner aux utilisateurs l’accès à l’information. »

Ces commentaires interviennent suite aux préoccupations émises par des employés du groupe, des associations de défense des droits humains et des politiciens suite à aux révélations indiquant que Google travaillait à un moteur spécial destiné à la Chine, service qui permettrait de bloquer certains résultats en conformité avec la censure gouvernementale.