Le gouvernement kényan a donné son accord à Loon, filiale d’Alphabet-Google, en vue du lancement d’un réseau de ballons stratosphériques. Loon espère pouvoir d’ici quelques semaines lancer un service commercial avec son partenaire local, Telkom Kenya.

Le feu vert accordé est « une étape critique pour notre effort destiné à offrir au Kenya un service sur une base soutenue », remarque Alastair Westgarth, le pdg de Loon, dans un communiqué. L’obtention de l’autorisation semble avoir été accélérée par la pandémie de Covid-19 (coronavirus), le gouvernement étant désireux d’utiliser le système pour lutter contre la propagation du virus.

Loon prévoit d’expédier du matériel supplémentaire des États-Unis afin de compléter les éléments utilisés pour les essais au Kenya. Alastair Westgarth indique que le positionnement des ballons en altitude devrait prendre quelques semaines. « Une fois qu’ils seront en place, nous procéderons aux étapes finale des tests de l’intégration réseau avec Telkom Kenya » avant de lancer le service commercial, précise le pdg.

Telkom Kenya explique qu’une fois opérationnel, le réseau de ballons offrira d’abord la 4G « à des communautés kenyanne pas ou peu servies ». Les partenaires poursuivront ensuite un déploiement du service dans d’autres régions afin d’aider le gouvernement à contrôler la progression de l’épidémie de Covid-19, l’accès aux services d’urgence étant aussi importante que l’interconnexion des gens, souligne l’opérateur :  « Le service Loon aura la capacité de connecter des hôpitaux de campagne isolés au réseau hospitalier national  et aux autres installations médicales. »

Telkom Kenya est le premier opérateur à avoir signé, à la mi-2018, un accord commercial avec Loon. Le service devrait originellement démarrer en 2019, mais il a rencontré selon le Financial Times des problèmes d’autorisation par le gouvernement.