Le Brésil s’associe à l’initiative américaine Clean Network, qui vise à construire des réseaux 5G « transparents et sécurisés ». Cette adhésion est un nouveau coup dur pour l’équipementier chinois Huawei, considéré comme la cible principale de l’opération.

L’accord a été officialisé par Keith Krach, sous-secrétaire à la croissance économique, l’énergie et l’environnement, pendant une visite au Brésil.

Keith Krach affirme que cette nouvelle adhésion entre dans le cadre d’un partenariat plus étendu entre le Japon, les États-Unis et le Brésil destiné à faire émerger « un écosystème de réseaux de communication sûr, fiable et  dynamique » et développer une approche commune en vue « du déploiement de réseaux 5G transparents et sécurisés » basé sur « une concurrence libre et équitable, la transparence et la lettre de la Loi », en ligne avec les législations nationales, les priorités politiques et les obligations internationales des partenaires.

« Ensemble tous les trois, Japon, États-Unis et Brésil expriment tous leur engagement en faveur de réseaux 5G sécurisés, résilients et dignes de confiance », a ajouté M.Krach, en plus de réaffirmer un soutien aux propositions relatives à la sécurité de la 5G présentées à Prague en mai 2019 et aux « standards numériques internationalement reconnus qui forment la base de la boîte à outils 5G de l’Union Européenne et de l’initiative Clean Network ».

M.Krach a ajouté que 31 des 37 pays de l’OCDE se sont déjà associés au pacte, qui réunit désormais 49 nations.

Selon Reuters, les opérateurs brésiliens se sont vu offrir un soutien financier par Washington s’ils optent pour du matériel d’origine occidentale, produit en particulier par Nokia et Ericsson. Ils ne semblent pas cependant désireux de restreindre leurs options et ont entrepris de tester de l’équipement Huawei avant la tenue d’enchères 5G, prévues pour 2021.

Fin octobre, quatre pays d’Europe ont signé des accords avec les États-Unis pour soutenir l’initiative Clean Network.