Le régulateur français Arcep a annoncé le lancement d’une consultation publique afin d’identifier quelles fréquences seront les plus à mêmes de supporter la 5G et d’autres technologies nouvelles de télécommunications.

D’une durée de deux mois, la consultation intitulée « De nouvelles fréquences pour le territoire, les entreprises, la 5G et l’innovation » va se dérouler parallèlement à l’enquête de longue haleine du régulateur sur toute une gamme de bande, dont les fréquences de 2,6 et 3,5 GHz généralement convoitées pour la 5G.

Les expériences de l’Arcep et la consultation publique prendront fin en mars 2017. Suite à l’analyse des résultats, l’Arcep allouera des bandes pour le développement de la LTE, de la 5G, de l’Internet des Objets (IoT), des communications rurales à large bande et des réseaux mobiles professionnels (PMR) en France.

En plus de ses études, le régulateur a demandé aux entreprises intéressées par les fréquences à partager avec lui les résultats de leurs propres expérimentations dans l’usage des bandes 2,6 et 3,5 GHz.

L’Arcep avait initialement réservé 40MHz sur la bande des 2,6 GHz pour les réseaux PMR, utilisés par des organisations professionnelles du secteur des transports et des interventions d’urgence. Le régulateur estime désormais que 40MHz sur la bande des 3,5GHz devront également être réservés pour permettre l’émergence des communications fixes à haute performance dans les régions rurales, le restant étant attribué à la 5G à son lancement.

L’Arcep espère allouer les bandes de fréquences au second semestre 2017.