Marco Patuano, P-dg de Telecom Italia (TI), vient d’expliquer que le groupe pourrait reconsidérer la vente de ses parts dans Telecom Argentina au fond d’investissement Fintech si les délais imposés par la régulation se prolongent de trop.

TI a accepté de vendre sa participation à Fintech pour 960 millions de dollars en novembre 2013, mais a du reculer par deux fois cette année la finalisation du marché, la première date fixée en Août ayant été repoussée récemment au 25 septembre. Les médias locaux expliquent ces contretemps par le fait que Fintech est déjà présent en Argentine sur le marché du câble.

Lors de la conférence économique du Forum Ambrosetti, en Italie, Marco Patuano a expliqué que des « problèmes financiers » en Argentine sont la cause des délais de régulation mais que l’accord sera caduc s’ils se prolongent trop.

Fintech a accepté de payer 860 millions de dollars pour acheter les parts détenues directement et indirectement par TI. Le solde, à hauteur de 100 millions, sera payé une fois bouclés les accords annexes, entre autres celui qui prévoit que Telecom Italia continuera de fournir un support technique et d’autres services à Telecom Argentina pour une durée allant jusqu’à 3 ans.

L’argent tiré de l’opération argentine est une pièce importante dans le plan de cessions qui doit permettre à l’opérateur italien de récupérer 4 milliards de dollars. TI a récemment échoué face à Telefonica dans l’achat de l’opérateur fixe brésilien GVT, tandis que les autres opérateurs brésiliens pourraient être intéressés par le rachat des parts de TI dans leur concurrent local TIM Participacoes. Marco Patuano a expliqué que la vente des parts de TI dans TIM est une option mais qu’elles restent à l’heure actuelle un actif fondamental.