Stéphane Richard, pdg d’Orange, n’est pas coupable de complicité de fraude, a décidé le 9 juillet une cour de justice parisienne, mettant fin à la procédure interminable qui aurait pu lui coûter son poste à la tête du premier opérateur français.

Selon le Financial Times, Stéphane Richard a été blanchi de toutes les accusations par la cour. Le procureur avait requis une peine de trois ans de prison, une amende de 100 000 euros et une interdiction de travailler pour l’État pendant 5 ans.

Le patron d’Orange avait été appelé à démissionner par des ministres du gouvernement au cas où il serait jugé coupable. L’État reste un actionnaire majeur du groupe Orange.

Les allégations de fraudes remontent à plus de dix ans, à l’époque où Stéphane Richard était directeur de cabinet au ministère des finances.

Les accusations portaient sur son rôle supposé dans le versement par l’État d’une compensation de 403 millions d’euros à l’homme d’affaires Bernard Tapie. Le paiement a ensuite été annulé, avec ordre de rembourser les fonds aux autorités.

En 2018, Stéphane Richard a vu son mandat à la tête d’Orange renouvelé pour 4 ans. Le pdg occupe son poste depuis 2011. Il a été nommé président du conseil d’administration de la GSMA en novembre 2018.