Une cour de justice américaine a débouté un groupe d’actionnaires qui accusait Nokia de les avoir trompés sur les difficultés d’intégration d’Alcatel-Lucent dans le groupe ainsi que sur les progrès accomplis sur le marché de la 5G, rapporte Reuters.

L’agence de presse indique que le recours collectif a été rejeté car les plaignants n’ont été pas capables de présenter des documents ou de citer des déclarations contenant des éléments potentiellement fallacieux ou trompeurs.

Pour expliquer sa décision, le juge a ajouté que Nokia avait livré « régulièrement des informations » sur les deux sujets litigieux.

La plainte a été déposée en mars 2019, alors que Rajeev Suri dirigeait encore Nokia. L’action collective concernait les suites du rachat d’Alcatel-Lucent en 2016 et les progrès contrariés du groupe finlandais dans l’écosystème 5G.

Après avoir acquis Alcatel-Lucent, Nokia a procédé à de nombreux licenciements afin d’alléger ses charges salariales. Depuis le changement de pdg en 2020, l’équipementier s’est efforcé de muscler son effort dans la 5G et a entamé une refonte complète de ses activités.

La décision de Nokia de se concentrer sur l’intégration d’Alcatel-Lucent alors que la concurrence investissait massivement dans la R&D pour la 5G a été présentée par le nouveau pdg, Pekka Lundmark, comme l’une des causes principales du retard pris sur la concurrence.

La décision du juge américain exclue que la plainte puisse être redéposée dans sa forme actuelle.