La GSMA se réjouit des récentes avancées réalisées par les opérateurs mobiles en matière de lutte contre le réchauffement global, pointant en particulier l’accroissement de la part des énergies renouvelables dans l’alimentation des réseaux dans les 12 mois qui ont suivi le sommet COP26 de novembre 2021.

Une étude sur l’adoption des énergies renouvelables menée par la GSMA près de 33 opérateurs de 86 pays représentant à peu près la moitié des connexions dans le monde, montre des réseaux européens en pointe, avec une alimentation désormais assurée par 71 % d’énergies renouvelables.

L’étude montre en outre que les réseaux mobiles de 41 pays (soit 48%) utilisent plus de 75 % d’énergies renouvelables. Le taux reste cependant inférieur à 25 % dans 29 pays (34 %).

A noter que les opérateurs génèrent 4 % de leur propre consommation.

Si l’Europe et l’Amérique du Nord progressent notablement, la situation en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique du Sud est plus compliquée à cause du manque de cadres régulatoires, des limitations liées aux réseaux de distribution et du manque de fournisseurs.

La GSMA appelle à la collaboration entre les secteurs publics et privés pour faire avancer le dossier.

« Pour remplir les objectifs, il faudra réduire les barrières liées à la régulation, soutenir les mécanismes du marché permettant l’accès aux renouvelables et rendre l’investissement dans leur production plus attractif », remarque John Giusti, directeur chargé de la régulation à la GSMA.