L’Arcep, le régulateur français des télécoms, a ouvert officiellement début janvier l’appel à candidature en vue de la vente de spectre 5G. Les opérateurs ont jusqu’au 25 février pour remplir et remettre leur dossier.

L’ouverture officielle de la compétition suit la confirmation des tarifs et des modalités de la vente publiées fin décembre par les autorités.

Selon les termes de la vente, les quatre opérateurs mobiles français vont se voir offrir une tranche de 50 MHz dans les bandes allant de 3,4 à 3,8 GHz au prix unitaire fixe de 350 millions d’euros. Des blocs de 10 MHz complémentaires seront vendus aux enchères au prix de départ de 70 millions d’euros par lot.

Les autorités françaises espèrent tirer en tout au moins 2,2 milliards de la vente.

Toutes les ventes sont liées à des engagements stricts des opérateurs sur la couverture, avec des licences d’une durée initiale de 15 ans.

Dans un communiqué, l’Arcep explique que les licences pourraient être attribuées au premier semestre.

La France est le seul des cinq plus grands pays d’Europe à n’avoir pas encore lancé de services 5G, que l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Italie proposent déjà dans des grands centres urbains depuis 2019.