Le gouvernement français veut un lancement commercial de la 5G dans au moins une grande ville de l’Hexagone en 2020, entre autres mesures destinées à promouvoir un décollage rapide de la technologie.

Dans un communiqué, l’Arcep, organisme régulateur des télécoms, précise que sa nouvelle feuille de route fixe des « objectifs ambitieux » pour la 5G, dont l’allocation de fréquences destinées à permettre des lancements commerciaux dans les deux prochaines années, l’organisation de premières mondiales dans les domaines industriels et la couverture des principaux axes de transport par la 5G pour 2025.

La feuille de route a été présentée conjointement par Sébastien Soriano, Président de l’Arcep,  Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’État  auprès du ministre de l’économie et des finances et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État  auprès du Premier Ministre, chargé du numérique. La France considère la 5G comme « stratégiquement vitale » pour son industrie, son économie et ses services publics, a insisté le régulateur.

L’Arcep a annoncé 11 projets nouveaux appuyés par le gouvernement dans la région Île-de-France, dont trois cas d’usage sur le véhicule connecté. La participation à ces pilotes est « ouverte à tous », ce qui signifie que les opérateurs, qui se dispute actuellement le leadership de la technologie, sont libres de participer.

Le régulateur a révélé en janvier qu’il accorderait des licences temporaires d’exploitation de spectre compatible 5G afin d’aider les opérateurs à procéder à des essais. Il a ajouté que la feuille de route serait rédigée en résultat d’une consultation conduite au premier trimestre.

Le régulateur note que le plan 5G se base sur un accord passé en janvier entre le gouvernement et les opérateurs prévoyant un investissement de 3 milliards d’euros dans l’extension de la couverture LTE des zones rurales.

Des groupes de travail sont d’ores et déjà en cours de formation pour réaliser les buts fixés dans la feuille de route, assure enfin l’Arcep.