Huawei et ZTE apparaissent sans surprise en tête d’une liste de cinq fournisseurs d’équipements de télécoms présentés comme à risque par la Federal Communications Commission (FCC) américaine.

En application du US Secure and Trusted Communications Networks Act, la FCC est tenue de maintenir une base de données de sociétés dont elle estime qu’elles posent une menace pour la sécurité du pays ou de ses citoyens.

Outre ZTE et Huawei, la liste inclut le spécialiste des liaisons radio bidirectionnelles Hytera Communications, le fabricant de kits de vidéosurveillance Hangzhou Hikvision Digital Technology et le constructeur de caméras de sécurité Dahua Technology.

La réglementation couvre les équipements de télécommunications et de surveillance vidéo réalisées par les cinq sociétés.

Cette liste est la dernière initiative américaine en date destinée à forcer les opérateurs à faire exclusivement appel à des fabricants officiellement homologués pour leurs réseaux. L’immense majorité des équipementiers visés sont d’origine chinoise.

En plus d’édicter les mesures qui empêchent les sociétés américaines d’acheter aux équipementiers chinois, ou même d’y investir, Washington a entrepris une campagne de persuasion mondiale destinée à convertir d’autres pays à sa vision.

Jessica Rosenworcel, présidente provisoire de la FCC, explique que cette dernière initiative va offrir « des orientations utiles pour s’assurer que les réseaux de prochaine génération qui seront construits dans le pays ne souffriront pas des mêmes erreurs que par le passé et n’utiliseront pas des équipements ou des services qui posent une menace pour la sécurité nationale des États-Unis ou la sécurité et la sûreté des Américains ».