Les connexions 5G devraient atteindre 1,1 milliards en 2025, soit un huitième des connexions par mobile dans le monde cette année, selon une nouvelle étude du GSMA.

Après enquête auprès de 750 dirigeants d’opérateurs et entreprises du secteur mobile, le GSMA estime que les réseaux 5G seront déployés largement à partir du début 2020.

L’étude, intitulée « The 5G Era: Age of Boundless Connectivity and Intelligent Automation » (L’ère 5G : l’âge de la connectivité illimitée et de l’automation intelligente) identifie les premières applications clés de la 5G, comme la communication mobile large bande, l’Internet des Objets à grande échelle et les communications prioritaires liées aux services d’urgence. Les hautes performances et les temps de latence relativement bas de la technologie seront les principales justifications des investissements nécessaires pour le déploiement des réseaux 5G.

« L’ère de la 5G va permettre d’introduire des innovations qui enrichiront et faciliteront la vie et le travail, ouvrant un immense éventail d’applications nouvelles, depuis le parking intelligent par capteur à la téléconférence holographique », affirme Mats Granryd, directeur général du GSMA.

« La 5G présente l’opportunité de créer un réseau agile taillé sur mesure pour les besoins des citoyens et de l’économie, continue Mats Granryd. Mais il est vital que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour s’assurer que la 5G soit correctement standardisée, régulée et délivrée sur le marché. »

Mats Granryd a cependant mis en garde quant aux limites posées par la quantité de spectre disponible. « Nous auront besoin de plus de bande passante pour répondre aux attentes en matière de vitesse et de capacité d’une société toujours plus connectée. Les opérateurs doivent se préparer à affronter les défis d’un réseau conçu pour les gens et les machines. Les gouvernements et les fournisseurs de services n’échapperont pas non plus aux contraintes qui nous attendent. »

« Le succès de la 5G dépend de l’adoption de standards communs mondiaux afin de s’assurer que toutes les parties puissent commencer à utiliser la 5G comme une plate-forme d’innovation aussi vite que possible et au moindre coût », conclut M.Granryd.