Huawei maintient que les tentatives d’interdire l’accès aux marchés d’État américains aux équipementiers chinois sont illégales, alors Washington serait sur le point de durcir encore le ton.

Huawei est l’une des cinq sociétés visées par de nouvelles mesures envisagées le 7 août. Selon le New York Times, la Maison Blanche aurait décidé de restreindre encore le cadre des relations commerciales des agences gouvernementales. Le quotidien explique que la mesure est prévue dans un texte sur les dépenses de défenses pris en 2018 et qui couvre les achats d’équipements et services par les organismes officiels.

ZTE, concurrent d’Huawei, fait partie des sociétés visées, ainsi que le spécialiste de la reconnaissance faciale Hikvision, le fabricant d’équipements radio Hytera et le fabricant de kits de surveillance vidéo Dahua Technology.

Huawei a réaffirmé au NYT son intention de continuer à contester l’embargo imposé sur les équipements chinois, qualifiant les mesures de « punitives », « sans preuves de malversations ». Cette terminologie est la même utilisée en mars, quand Huawei avait intenté un procès pour contester la décision originelle, qualifiée d’ « illégale » et de barrière « à une concurrence équitable ».

Les restrictions imposées aux agences fédérales sont indépendantes de l’interdiction imposée en mai aux fabricants américains de fournir des composants et équipements à Huawei – termes par la suite assouplis à la demande de Donald Trump.