Des désaccords opposant l’Arcep, le régulateur français des télécoms, et le ministère des finances à propos des prix et d’autres détails vont repousser au mieux jusqu’en mars la vente aux enchères du spectre 5G dans l’Hexagone, rapporte Reuters.

Citant une source anonyme, Reuters précise que l’Arcep et le ministère ne parviennent pas à s’entendre sur la quantité de spectre à mettre sur le marché et le montant de la mise à prix, ce qui retarde la mise en œuvre des formalités précédant à la vente.

Originellement, la vente aurait du avoir lieu en janvier. Mais il est désormais question de mars au plus tôt. L’Arcep avait lancé une consultation publique sur l’opération en juillet dernier, en évoquant, à l’époque, la possibilité d’une vente dès l’automne.

La France est déjà en retard par rapport aux autres grands pays européens. Le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie ont déjà procédé à la vente aux enchères du spectre il y a déjà plusieurs mois, et des services commerciaux sont d’ores et déjà lancés.

Les opérateurs en France se sont cependant vu octroyer des licences pour leurs tests et les autorités ont réaffirmé que les services commerciaux pourraient débuter en 2020.

Les quatre opérateurs français – Orange, SFR, Iliad/Free et Bouygues – devraient être sur les rangs pour acheter du spectre.