AT&T, Nvidia, Samsung America, Qualcomm et InterDigital vont soutenir un projet de recherche américain sur la 6G, alors que la succession de la 5G est déjà l’enjeu d’une rivalité croissante.

L’Université du Texas est au centre du projet baptisé  6G@UT qui vise à jeter les bases d’une nouvelle technologie de télécoms.

Chacune des sociétés associées à 6G@UT va appuyer au moins deux projets spécifiques sur trois ans, tout en travaillant avec les chercheurs sur le développement de technologies avancées – nouveaux modèles de capteurs, algorithmes d’apprentissage machine orientés sans-fil et innovations sur les réseaux.

En annonçant le lancement du projet, le groupe de recherche sur les réseaux et les télécoms sans-fil de l’Université du Texas a souligné que les travaux sont financés dans le cadre d’un effort destiné « à consolider son leadership dans l’innovation sur le sans-fil » avec pour horizon de nouvelles technologies comme les voitures sans conducteur, les taxis volants et les conférences holographiques.

Les universitaires expliquent par ailleurs que leurs recherches feront appels aux bandes  térahertz, qui, espèrent-ils, « permettront aux opérateurs de mieux surveiller la qualité de leurs réseaux sur différents sites, depuis les immeubles de bureaux aux localités rurales excentrées en passant par les centres ville animés ».

Les réseaux de prochaine génération « supporteront des capteurs radio large bande à base logicielle pour des applications comme le radar, l’affichage, l’audio, le lidar, la surveillance thermique ou sismique… Ils offriront une perception sans précédent du milieu aux applications et appareils en réseau », ajoutent les chercheurs.

Le projet 6G@UT n’est que le dernier à intégrer la course à la 6G dans laquelle se lancent des alliances réunissant laboratoires de recherche, gouvernements et grandes entreprises du secteur tech, tous désireux de prendre de l’avance sur le développement des nouvelles technologies et de tester des cas d’utilisation.

Parmi les initiatives figurent la Next G Alliance américaine, RISE-6G – un projet de recherche appuyé par les opérateurs dans l’Union Européenne – et différents efforts de R&D soutenus par l’État en Chine.