L’opérateur d’infrastructures sans fils Cellnex Telecom et l’opérateur mobile français Bouygues Telecom viennent de cosigner un engagement d’investissement d’un milliard d’euros pour accélérer le déploiement des réseaux 5G fixes et mobiles en France.

L’accord annoncé par un communiqué de Cellnex Telecom doit être concrétisé par la création d’une joint venture, dont Cellnex détiendra 51 % contre 49 % à Bouygues Telecom.

La nouvelle entité devra déployer jusqu’à 31 500 km de fibre optique en France dans le cours des sept prochaines années, afin d’améliorer la connectivité fixe et mobile. Le réseau doit améliorer l’interconnexion des infrastructures de toits et des 5 000 tours que possède Cellnex, afin de fournir des services à Bouygues.

Le BAIIA (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements) de la nouvelle structure devrait atteindre 80 millions d’euros une fois le déploiement effectué.

« L’accord pour déployer en France un véritable anneau de fibre optique reliant plusieurs éléments clés de l’écosystème fixe et mobile, qui vont des pylônes raccordés à la fibre, aux small cells en passant par les centres de traitement de données, symbolise notre volonté d’établir un modèle de coopération holistique avec nos principaux clients afin de faciliter la planification et l’exploitation efficace de nos réseaux d’infrastructures télécom », commente Tobias Martinez, pdg de Cellnex.

« Ce nouveau partenariat (…) ouvre de grandes perspectives en venant renforcer la capacité de notre réseau fixe et mobile au travers d’une infrastructure de fibre optique haute performance, et en permettant d’accélérer notre déploiement 5G, déclare pour sa part Jean-Paul Arzel, directeur du réseau de Bouygues Telecom. Nous allons également développer de nouveaux services pour nos clients B2B et continuer à offrir une excellente qualité de service à tous nos clients. »

Cellnex Telecom ajoute que l’accord avec Bouygues Telecom doit renforcer sa position sur le marché français, où la société est entrée en 2016, en portant à près de 14 000 le nombre de sites exploités en 2027.

L’accord doit encore être soumis à l’approbation du régulateur.