Le succès inespéré de l’iPhone 6 a permis à la firme de Cupertino de réaliser les plus beaux résultats de son histoire, en même temps que les meilleurs résultats jamais réalisés par une entreprise cotée, selon le quotidien Les Echos.

Pour le premier trimestre de son année fiscale 2015, achevé le 27 décembre 2014, la Pomme a réalisé un CA de 74,6 milliards de dollars, avec un bénéfice net de 18 milliards (contre respectivement 57,6 et 13,1 pour la même période en 2013, soit une hausse respective de 30 et 40 %). Ces résultats succèdent à une année fiscale 2014 déjà record, avec un CA de 183 milliards, équivalent au PIB du Bangladesh et de ses 158 millions d’habitants.

Apple revendique sur la période la vente de 74,5 millions d’iPhones, soit 34 000 par heure sur les trois mois écoulés, ce qui positionne la société américaine au deuxième rang mondial derrière Samsung (en nette perte de vitesse) et Nokia. La Chine occupe une part importante dans ces résultats puisque les ventes d’iPhone, nouveau symbole de réussite sociale, y ont doublé en un an et que le CA d’Apple y a cru de 70 %.

Les analystes notent cependant que ce succès est basé sur un produit unique, l’iPhone, qui pèse pour les deux tiers du CA. Les ventes de l’iPad, l’autre produit phare de la marque, sont en baisse de 18 %, les smartphones à grand écran (dont l’iPhone 6 Plus) grignotant régulièrement du terrain.

Il sera difficile à Apple de répéter immédiatement cet exploit, les ventes traditionnellement élevées de Noël étant passées. Ainsi le groupe annonce-t-il un CA de 52 à 55 milliards de dollars pour son deuxième trimestre fiscal 2015. En attendant, la trésorerie du groupe américain atteint 178 milliards de dollars. De quoi rembourser cash plus de la moitié de la dette grecque (si les actionnaires sont d’accord, bien entendu).