Bharti Airtel a renoncé à vendre les tours de télécoms qu’il exploite en Tanzanie et au Tchad à Helios Towers Africa, une décision qui devrait gêner les efforts entrepris pour réduire l’endettement et les dépenses en cours consacrées aux infrastructures par le groupe indien en Afrique.

Dans un communiqué à la bourse de Mumbai, Bharti Airtel a expliqué que le délai prévu pour conclure l’accord avec Helios a expiré et que l’opération est donc caduque, sans donner d’autres raisons.

L’opération faisait partie d’un plan à plus grande échelle destiné à céder 3 100 des 15 000 tours que Bharti Airtel détient dans quatre pays d’Afrique (les deux autres étant la République Démocratique du Congo et la République du Congo) à Helios pour 400 millions de dollars.

Une source proche du dossier a indiqué que le marché a échoué faute de capacité à établir des délais, mais que l’opération « reste en cours pour les deux autres pays ».

Le marché avait été conclu en juillet 2014, à la suite de quoi Helios avait levé 630 millions de dollars de capitaux auprès de partenaires financiers.

A noter que Bharti Airtel a signé par ailleurs des accords avec IHS, Eaton et American Tower Corp qui leur permettront de profiter de 9 400 tours dans le cadre d’un contrat de location à long terme.

Un rapport publié l’an passé avait indiqué que le coût des infrastructures pesait sur les résultats de Bharti Airtel, dont la branche africaine n’a toujours pas réalisé de profits. Le document expliquait que la dispersion des tours sur plusieurs pays d’Afrique aux régulations différentes rend difficile la vente à une seule société.