La Commission Européenne a accordé deux semaines de rallonge à Google, qui doit répondre aux accusations d’abus de position dominante portées contre le système d’exploitation Android.

Plus tôt cette année, la commissaire chargé de la concurrence, Margrethe Vestager, avait accusé le géant américain d’« étouffer la concurrence et l’innovation » en se servant d’Android comme d’un levier pour bouter les apps rivales hors des mobiles.

La CE avait déjà décalé la date de réponse du 27 juillet au 7 septembre, avant d’offrir un nouveau délai, fixé donc au 20 septembre, comme l’a confirmé un porte-parole de la Commission par courriel.

La CE voit d’un mauvais œil que Google soit le moteur de recherche par défaut sur les appareils Android, ce qui permet à la société américaine d’engranger des revenus de sa principale activité tout en s’assurant d’un avantage clé pour ses propres apps, quand bien même une alternative est disponible.